Ton sourire andalou
Ton sourire andalou dans la nuit bergamote,
Soleil noir chaviré dans le monde des morts,
Miguel était ton nom, murmuré des étoiles,
Quand tu dansais là-bas les bras pleins d’asphodèles.
Ta voix a disparu de tous mes répondeurs,
Celle qui prétendait que la vie était belle,
Avant qu’un serpent cruel ne griffât ton visage
Pour y installer la mort appelée le sida.
A Paris, sous les toits ; à Madrid, sur un trône,
Tu resplendissais sur l’eau noire du Retiro
Et faisais l’amour aux arbres centenaires.
De toi, je n’ai plus qu’une vieille photo
Où tu souris, à qui ? Sans doute pas à moi !
Pas un regard, jamais, quand le taxi partit.
Il se trouve que ce petit poème en hommage à mon ami Miguel Angel maintenant disparu m'a valu un petit prix, le diplôme d'honneur au concours Terpsichore (c'est pas la muse de la danse celle-là? pourquoi pas Calliope alors puisqu'elle était la muse de la poésie?), un accessit quoi. J'irai pas le chercher, na !