Ton sourire andalou

Publié le par jean-max mejean

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Ton sourire andalou dans la nuit bergamote,

Soleil noir chaviré dans le monde des morts,

Miguel était ton nom, murmuré des étoiles,

Quand tu dansais là-bas les bras pleins d’asphodèles.

 

Ta voix a disparu de tous mes répondeurs,

Celle qui prétendait que la vie était belle,

Avant qu’un serpent cruel ne griffât ton visage

Pour y installer la mort appelée le sida.

 

A Paris, sous les toits ; à Madrid, sur un trône,

Tu resplendissais sur l’eau noire du Retiro

Et faisais l’amour aux arbres centenaires.

 

De toi, je n’ai plus qu’une vieille photo

Où tu souris, à qui ? Sans doute pas à moi !

Pas un regard, jamais, quand le taxi partit.

 

Il se trouve que ce petit poème en hommage à mon ami Miguel Angel maintenant disparu m'a valu un petit prix, le diplôme d'honneur au concours Terpsichore (c'est pas la muse de la danse celle-là? pourquoi pas Calliope alors puisqu'elle était la muse de la poésie?), un accessit quoi. J'irai pas le chercher, na !

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