petits poèmes en prose guère épais !

Publié le par jean-max mejean

Ô tendres odeurs de fleurs

Qui font revivre mon enfance.

Petits bosquets cachés secrets

Murmure d’adolescence.

J’ai enfourché le vieux vélo

Pour retrouver le rire voilé

Des cormorans nacrés de l’Atlantique.

Et puis, au détour d’un chemin,

La maison de mes rêves aux volets bleus.

Comme elle me paraît plus petite,

Plus sombre et plus étroite !

Je ne reconnais plus le porche arrondi,

On a dû arracher les roses trémières.

Les souvenirs sont comme la maison

De César et Rosalie.

Ils s’enfuient dès qu’on s’en approche.

 

Photo103.jpg

 

Il faut se souvenir

De la tache d’encre sur le cahier

Du premier baiser

De la première neige effleurée

Du gâteau préféré

Du sommeil de l’enfance

Du goût du miel

Du sourire de sa mère

Pour tous les jours

Où ça ne va pas

Comme ça.Photo129.jpg

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L
<br /> douceur et mélancolie. Chère mélancolie source de tant de belles choses<br /> <br /> <br />
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